Playbook Paris: Article 7, une nuit ne suffit pas — Bergé lâchée — Wesh Moretti

Playbook Paris: Article 7, une nuit ne suffit pas — Bergé lâchée — Wesh Moretti
Опубликовано: Wednesday, 08 March 2023 06:42

Le briefing politique essentiel du matin.




Par ANTHONY LATTIER


Avec ELISA BERTHOLOMEY


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Bonjour à toutes et à tous, très bon réveil, nous sommes mercredi 8 mars 2023.


RETRAITES AU SÉNAT


UNE NUIT NE SUFFIT PAS. Le Sénat a suspendu ses travaux à 3h26 ce matin après un pataquès monumental autour de l’article 7 de la réforme des retraites, celui-là même qui fixe l’âge de départ à 64 ans. Comme Playbook vous l’avait teasé hier, Bruno Retailleau a fait appel, sur les coups d’une heure du matin, à l’article 38 du règlement du Sénat. Il permet de limiter la prise de parole sur l’examen d’un amendement ou d’un article à seulement “deux orateurs d’avis contraires”.


Mais cette manœuvre est gnognottesque à côté du coup de Trafalgar préparé par la majorité sénatoriale, et dévoilé par le sénateur LR René-Paul Savary à 1h50. Un amendement de réécriture, déposé à la dernière minute par la commission des Affaires sociales, a permis de faire tomber plus de 1100 amendements déposés par la gauche sur l’article 7.


Les groupes de gauche, qui ont senti venir le coup, ont déposé à leur tour environ 4000 sous-amendements afin d’amender l’amendement qui faisait tomber les amendements (vous suivez ?). Seulement, la quasi-totalité de ces sous-amendements a été déclarée irrecevable par la commission, vers 2h45, après 45 minutes d’examen. La gauche, indignée, a alors quitté l’hémicycle. “On ne comprend plus rien à la procédure”, résumait le socialiste Patrick Kanner au micro de Public Sénat. La séance est suspendue alors qu’il reste 75 amendements à examiner avant de procéder au vote de l’article 7.


Respect total : à notre confrère Louis Mollier-Sabet qui vous fait le récit détaillé de cette nuit de folie sur le site de Public Sénat, restant éveillé grâce à une dose pure d’adrénaline sénatoriale.


L’AMENDOMÈTRE. Nous en sommes à 2407 amendements examinés (enfin presque). 60 sont adoptés et 885 ont été rejetés, 247 n’ont pas été soutenus, 35 ont été retirés et 1179 sont tombés. Il reste 1076 amendements à examiner. Les débats reprennent en milieu d’après-midi, après les questions d’actualité au gouvernement.


RETOUR DES CARRIÈRES LONGUES. Après l’article 7, si on y arrive, viendra l’article 8. Parmi les dispositions qui seront discutées, celle des carrières longues, qui fait débat au sein des LR, mais cette fois-ci côté Sénat. Le sujet a été abordé lors de la réunion hebdomadaire du groupe LR hier. Le sénateur Alain Joyandet a déposé un amendement (cosigné avec 17 autres sénateurs) qui ressemble, dans l’esprit, à celui porté par les députés LR et défendu bec et ongles par Aurélien Pradié. Il permettrait à ceux qui ont commencé à travailler avant 21 ans de partir à la retraite dès lors qu’ils ont cotisés 43 annuités, sans avoir à attendre l’âge légal pour déclencher leurs droits.


Trop cher. Au téléphone avec Playbook, Joyandet défendait une “mesure de justice”. Mais une partie du groupe, dont le rapporteur LR du texte René-Paul Savary, se soucie du coût que représente une telle mesure. Inquiétude que partage le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, qui martèle que la réforme doit, avant tout, permettre de préserver l’équilibre financier du système. Les débats sur ce sujet devraient être toutefois moins passionnés au Sénat au sein des LR, nous prévenait un conseiller parlementaire du groupe : “pour nous, ça n’est pas un totem comme à l’Assemblée”.


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DURE JOURNÉE POUR LA MAJORITÉ


BERGÉ LÂCHÉE. Playbook ne croyait pas si bien dire hier matin, en vous racontant qu’Horizons et le MoDem risquaient de ne pas soutenir la proposition de loi d’Aurore Bergé. La PPL, qui propose une peine complémentaire automatique d’inéligibilité pour les personnes condamnées pour des faits de violence aggravée, a été rejetée hier après-midi. En partie à cause de l’opposition des deux alliés de Renaissance, avec qui les relations ne cessent de se détériorer.


Avec des amis comme ça… Les larmes versées par Aurore Bergé à la tribune n’y auront rien changé. Vingt députés MoDem ont voté contre, parmi lesquels leur chef de file Jean-Paul Mattei. Côté Horizons, la plupart des 29 membres du groupe se sont fait porter pâle, dont leur patron Laurent Marcangeli. Parmi les six présents, cinq ont voté contre, alors même qu’ils hésitaient encore lundi soir sur la meilleure position à adopter. Quant aux députés Renaissance, un peu moins des deux tiers d’entre eux étaient présents, insuffisant pour empêcher le rejet du texte.


Garde à vous. Pour ne rien arranger, Aurore Bergé s’était employée le matin même, lors de la réunion de son groupe, à resserrer les boulons dans la perspective du vote sur la réforme des retraites. “Aucune voix du groupe ne manquera”, avait-elle affirmé, mettant la pression sur celles et ceux qui auraient la mauvaise idée de s’abstenir ou de voter contre : ceux-là seront tout bonnement exclus du groupe. Une partie des élus Renaissance n’a que peu goûté ces menaces. “Beaucoup de députés sont furieux contre elle”, elle a été “brutale et maladroite”, cinglait hier soir un ministre via Telegram. Avec Horizons, “la perte de confiance est déjà consommée”, poursuivait froidement le même.


Les LR contre. Mais une autre raison explique son rejet : le revirement des députés LR pendant la séance. Alors qu’ils avaient assuré qu’ils ne s’opposeraient pas à la proposition de loi, 30 d’entre eux, sur les 34 présents, ont finalement voté contre le texte.


MARLEIX DEMANDE LA VAR. Ce changement de pied des LR au cours de la séance, que nous a confirmé un collaborateur du groupe hier soir, a été causé par l’épisode abondamment relayé du bras d’honneur, que dis-je, des deux bras d’honneur supposément adressés par Eric Dupond-Moretti à Olivier Marleix. Le chef de file des députés LR venait de mentionner le nom du garde des Sceaux en évoquant différentes affaires judiciaires en cours visant des membres du camp présidentiel.


Wesh Moretti. La séquence a entraîné deux suspensions de séances. A l’issue de la première, Dupond-Moretti a concédé que “ce geste n’était pas un geste adéquat”. A l’issue de la seconde, il a présenté ses excuses. Entre les deux, Yaël Braun-Pivet — qui ne présidait par la séance à ce moment-là — s’en est mêlée, a ouï dire Playbook auprès de son entourage. Elle est venue voir directement le ministre à qui elle a demandé de présenter des excuses plus claires au député Marleix et à la représentation nationale. Ce qu’il a fait.


All eyes on me. Mais Marleix n’entend pas en rester là : le chef de file des députés LR a envoyé une lettre à Yaël Braun-Pivet pour demander à “avoir accès aux images de ce moment enregistrées par les caméras de l’Assemblée”, afin d’”établir toute la transparence autour de ces gestes” qu’il juge “inacceptables”. Les bras d’honneur qui nous occupent n’apparaissent pas, en effet, sur le flux retransmis par LCP. Au cabinet de Braun-Pivet, on assurait hier soir que les images “n’apprendr[ont] rien” puisque le ministre a “reconnu les faits”.


Du côté de la Place Vendôme, on faisait mine hier de ne pas craindre le recours à la VAR. Selon l’un de ses conseillers, EDM n’aurait fait qu’accuser Marleix “d’avoir fait un bras d’honneur à la présomption d’innocence”, joignant donc le geste à la parole, mais n’aurait en aucun cas visé Marleix “en tant que personne”.


Tu prends tes cliques, t’imites Mamère. L’un des prédécesseurs de Dupond-Moretti au ministère de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, a rappelé hier à ses followers que Noël Mamère s’était lui-aussi fendu d’un bras d’honneur en son temps. Etant député, une sanction avait pu être prononcée contre lui (le retrait d’un quart de son indemnité pendant un mois).


EN CHAMBRE


LE SERMON DE MARLEIX ET CIOTTI. Si l’ambiance n’est pas au beau fixe au sein de la majorité, c’est aussi le cas au sein du groupe LR. Ce qu’est venu, une nouvelle fois, confirmer la réunion du groupe hier matin, dans le 7e bureau de l’Assemblée. Les hostilités ont commencé dès le début de la réunion, lorsqu’Olivier Marleix et Éric Ciotti ont reproché à Aurélien Pradié d’avoir convié Laurent Berger à rencontrer des députés LR opposés à la réforme des retraites, ce matin.


Pas contents. “Le dialogue social, c’est en amont de la réforme, pas en pleine grève”, a ainsi tancé le patron du groupe, invitant chacun à privilégier les “initiatives collectives”. “Soit on réussit collectivement, soit on disparaît individuellement”, a renchéri le boss des LR face à un Pradié silencieux. “Marleix et Ciotti étaient fous furieux de l’invitation de Berger”, nous racontait, un brin lassé, un député avec qui Playbook partageait une grenadine dans l’après-midi.


Ronchons. Même le sujet de la proposition de loi pour se faire enterrer avec son animal de compagnie — quoi, vous aviez raté cet épisode ? — a déclenché quelques échanges acerbes. Son rapporteur Alexandre Vincendet a reproché à son groupe de s’être opposé à ce qu’elle soit mise à l’ordre du jour d’une niche transpartisane (un comble).


Plan de table. L’objectif pourtant affiché en début de réunion était “l’unité du groupe”. Olivier Marleix avait même, à cet effet, revu la disposition de la salle : afin de forcer Pradié et ses soutiens à s’asseoir au milieu des députés, face à lui et à Éric Ciotti, une table réservée aux collaborateurs avait été installée sur le côté, à la place habituellement squattée par la poignée de députés pradiéristes.


Marleix en majesté. Plus que l’emplacement des élus dans une salle, c’est bien la cohésion du groupe sur la réforme des retraites qui préoccupe les cadres des LR. L’inquiétude est telle qu’il se dit qu’Olivier Marleix envisagerait de siéger en personne au sein de la commission mixte paritaire (CMP), en lieu et place de Stéphane Viry, l’orateur du texte, a soufflé le même député cité plus haut à l’oreille de votre infolettre. Ceci notamment parce que le député, qui fait partie de ceux qui recevront Laurent Berger à l’Assemblée tout à l’heure, est soupçonné de ne pas être suffisamment en phase avec la direction du parti pour garantir qu’un accord soit trouvé avec les sénateurs…


Borne téléphonique. L’affaire n’est pas totalement dans le sac pour autant puisque 15 à 20 députés LR envisageraient toujours de s’abstenir ou de voter contre, selon les estimations fournies à Playbook hier. L’exécutif l’a bien en tête et met donc la pression pour que la CMP soit conclusive (et contraigne ainsi les députés LR dans leur vote). Elisabeth Borne elle-même donne de sa personne. La Première ministre devrait prendre son téléphone aujourd’hui pour s’entretenir avec Olivier Marleix et Éric Ciotti.


Nota bene : les 19 députés LR de la région AURA étaient conviés à dîner hier soir à 20h, a appris Playbook auprès de l’un d’entre eux, au restaurant Chez Françoise, bien connu des habitués du Palais Bourbon. Si la venue de Laurent Wauquiez n’était pas annoncée, c’est l’un de ses proches, Yannick Neuder, qui avait lancé l’invitation. L’hyper-discrétion du puissant président de région sur le sujet des retraites continue d’agacer les partisans d’un soutien à la réforme en interne.


PLAYBOOK EXPRESS


VAGUE À L’ÂME SUR LE VIEUX PORT. C’est ce qu’on appelle, dans le jargon, un rétropédalage en règle : 24 heures et des brouettes après avoir déclaré, sur BFM Provence, qu’il était prêt à “démissionner de ses fonctions” si la réforme des retraites était adoptée, le député LFI des Bouches-du-Rhône Sébastien Delogu a publié hier matin sur Twitter un long communiqué pour revenir sur ses propos. “J’honorerai, évidemment, avec la plus grande détermination, mon mandat de parlementaire” y assure-t-il.


Balle dans le pied. Le jeune député continue toutefois d’expliquer que seuls les “citoyens” ont “le pouvoir de faire reculer le gouvernement, et pas une Assemblée prête à voter un recul social sans précédent”.


Alors pourquoi ce revirement ? L’ex-chauffeur de Jean-Luc Mélenchon avait été, de son propre aveu, contacté par de nombreux Insoumis : “Ils m’ont tous appelé pour me dire ‘tu es un vrai gars, un mec du peuple et on a trop besoin de toi à l’Assemblée’”, a expliqué l’intéressé à notre collègue Antoine Comte. L’Insoumis en chef lui-même se serait fendu d’un conseil amical, à sa descente du train à la gare Saint-Charles — il venait manifester dans son ancienne circonscription. “C’est dommage de démissionner” aurait-il glissé à son protégé.


Point trop n’en faut. S’ils se gardent d’en dire du mal — “Sébastien est un garçon spontané, affectif et authentique”, le défend même Alexis Corbière — ses camarades de banc n’étaient de toute évidence pas emballés par ses déclarations. “Position personnelle”, s’était ainsi empressé de nous préciser un cadre du groupe, lundi. Votre infolettre n’en doutait pas.


**Quelles sont vos habitudes de lecture le weekend ? Dites-nous en plus en répondant à notre sondage, qui a pour but de peaufiner les détails de Dimanchissime, notre nouvelle infolettre dominicale, afin que nous puissions répondre à vos besoins d’actualité politique. C’est par ici.**


AUSSI À L’AGENDA


Journée internationale des droits des femmes.


Emmanuel Macron déjeune avec Elisabeth Borne. Il rend un hommage national à Gisèle Halimi au Palais de Justice de Paris.


Elisabeth Borne présente en conseil des ministres un plan pour l’égalité femmes-hommes autour de quatre grands axes. Elle s’entretient à 17h45 avec Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d’éthique.


Bruno Le Maire s’entretient avec David Lisnard à 8h30, il déjeune avec Jean-Yves Le Drian et rencontre à 18h30 Nicolas Dufourcq, DG de Bpifrance. Olivier Dussopt organise un déjeuner d’échanges sur le thème de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, avec des personnalités du monde économique. Christophe Béchu reçoit Christian Estrosi à 17h15 et rencontre Yara Chakhtoura, directrice générale de Vattenfall Eolien à 18h30. Olivia Grégoire prononce un discours de lancement pour la webconférence « Le leadership a-t-il un sexe ? ». Elle déjeune avec des femmes cheffes d’entreprise. Olivier Klein s’entretient successivement avec Xavier Niel et Thibault Dutreix, président du directoire de COFFIM. Laurence Boone est en Moldavie. Hervé Berville rencontre successivement Alain Mistre, Président de l’Union maritime et fluviale de Marseille-Fos et François-Xavier Rubin De Cervens, directeur du Bureau d’enquêtes sur les événements de mer.


Assemblée nationale : Yaël Braun-Pivet préside à 10 heures un débat “Droits des femmes : paroles d’engagées, regards sur le monde”. Elle inaugure à 13h45 une plaque en hommage à Madeleine Braun, première femme vice-présidente de l’Assemblée nationale.


En séance publique à 15 heures : examen, en première lecture d’une proposition de loi pour simplifier l’accès à la procédure judiciaire d’action de groupe. A 21h30 : examen en première lecture d’une proposition de loi sur l’accompagnement des femmes confrontées à une fausse couche.


Sénat : En séance publique à 15 heures : questions au gouvernement. A 16h30, 21h30 : suite de l’examen du PLFRSS. A 9h30, la commission des finances auditionne Pierre Moscovici président du Conseil des prélèvements obligatoires. La commission des affaires économiques auditionne Bernard Doroszczuk, président, et Olivier Gupta, directeur général de l’Autorité de sûreté nucléaire. Puis à 10h30 Jean-Christophe Niel, DG de l’IRSN.


LR : Rencontre entre des députés LR et Laurent Berger, à l’invitation d’Aurélien Pradié, Stéphane Viry et Ian Boucard. Conférence de presse d’Eric Ciotti, Annie Genevard, Rachida Dati et Michèle Tabarot à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes autour de la question “Peut-on être féministe et de droite ?”. Lancement à Paris du premier des “Rendez-vous des idées” mensuels sur le thème “Quelle politique d’immigration pour la France de demain ?”.


MATINALES


7h20. RFI : Agathe Le Berder, membre de la direction de la CGT Cadres.


7h30. Public Sénat : Martine Filleul, sénatrice PS du Nord.


7h40. France 2 : Jérôme Guedj, député PS de l’Essonne … RTL : Olivier Véran, porte-parole du gouvernement … RMC : Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT Cadres.


7h45. Radio J : Cyril Chabanier, président de la CFTC.


7h50. France Inter : Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV … France Info : Florian Philippot, président Les Patriotes.


8h00. Public Sénat : Jean-François Copé, maire LR de Meaux.


8h15. Europe 1 : André Comte-Sponville, philosophe … CNEWS : Dominique Reynié, DG de la Fondation pour l’innovation politique… France 2 : Lauren Bastide, journaliste … Sud Radio : Christian Estrosi, maire Horizons de Nice … Radio Classique : Jérôme Fourquet, analyste à l’IFOP … BFM Business : Charles Marinakis, président de Century 21.


8h20. France Inter : Olivier Dussopt, ministre du Travail.


8h30. France Info : Clémentine Autain, députée LFI de Seine-Saint-Denis … BFMTV/RMC : Gabriel Attal, ministre des Comptes publics… LCI : Clément Beaune, ministre des Transports.


CARNET


AUJOURD’HUI DANS PARIS INFLUENCE : Amazon and co pas zen face au ZAN … Qui veut prendre la place de Roux de Bézieux … UE : brouillon atomique et brouillon électrique. C’est à 7h30 pour nos abonnés POLITICO Pro.


DANS LE JORF : Matylda Brzezinska est nommée conseillère communication à Matignon. Louise Cadin est nommée conseillère autonomie au cabinet au cabinet de Jean-Christophe Combe.


ANNIVERSAIRES : Nadia Hai, ancienne ministre déléguée à la Ville, députée Renaissance des Yvelines … Sandrine Rousseau, députée EELV de Paris … Christian Cambon, sénateur LR du Val-de-Marne … Max Brisson, sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques … Jérémy Bacchi, sénateur PCF des Bouches-du-Rhône … Claude Malhuret, sénateur Les Indépendants de l’Allier … Monique Iborra, députée Renaissance de Haute-Garonne … Gwendoline Delbos-Corfield, députée européenne écologiste … Mounir Belhamiti, député Renaissance de Loire-Atlantique … Antoine Villedieu, député RN de Haute-Saône.


Un grand merci à : Antoine Comte, nos éditeurs Jules Darmanin et Pauline de Saint Remy, Martin Lagrave pour la veille et Grace Stranger pour la mise en ligne.


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