Playbook Paris: L’abrogation en commission — Darmanin s’envole à Nouméa — HATVP Birthday

Playbook Paris: L’abrogation en commission — Darmanin s’envole à Nouméa — HATVP Birthday
Опубликовано: Wednesday, 31 May 2023 05:26

Le briefing politique essentiel du matin.




Par ANTHONY LATTIER


Avec ELISA BERTHOLOMEY


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Bonjour à toutes et à tous, nous sommes mercredi 31 mai 2023, très bon réveil. “Le calvaire programmé est donc en cours” : ainsi un ancien conseiller de l’Elysée commentait-il hier soir l’épisode du “recadrage” d’Elisabeth Borne par Emmanuel Macron en Conseil des ministres, rapporté en début d’après-midi par le Parisien. Le même conseiller, interrogé par votre infolettre au mois de mars sur l’avenir de Borne à Matignon, prédisait que le chef de l’Etat allait “laisser gambader” sa Première ministre “jusqu’à ce qu’elle n’ait plus une goutte de sang”. “Il ne la laisse pas faire de la politique. Même banale. C’est sa dircab” cinglait-il encore hier, ajoutant, décidément cruel : “Castex avait pigé plus vite…”.


Si vous l’aviez loupé : Emmanuel Macron a estimé devant ses ministres que le RN ne pouvait se combattre “avec des mots des années 1990 qui ne fonctionnent plus”. Et ce, 48 heures après qu’Elisabeth Borne a déclaré de son côté sur Radio J que oui, le parti à la flamme était “l’héritier de Pétain”.


Turbulences. Le récit fait par des ministres à nos confrères de la leçon de politique supposément adressée à Elisabeth Borne dans le salon des Ambassadeurs de l’Elysée a même plongé nombre de macronistes dans la sidération. “Les boucles ont chauffé. Ça a créé des remous”, nous pianotait ainsi le conseiller d’un ministre, encore secoué par la teneur des propos rapportés.


Spin minimum. L’Elysée s’est employé sans grand entrain à démentir toute friture sur la ligne (“le PR ne recadre jamais la Première ministre en Conseil des ministres”), laissant certains conseillers en communication du gouvernement sur leur faim. L’un d’entre eux déplorait ainsi hier soir auprès de votre infolettre que les collègues du Palais ne sont pas donnés plus de mal pour faire l’exégèse de la pensée d’Emmanuel Macron, quelle qu’ait été son intention.


Deux ministres parmi ceux présents hier ont aussi certifié à Playbook que le président n’avait pas voulu cibler sa Première ministre. L’un d’entre eux soulignant même que le chef de l’Etat avait commenté “des éléments d’actualité internationale beaucoup plus large” et assurait qu’il n’avait “fait aucune référence” aux déclarations de Borne sur le RN…


Whodunit. Une question se pose cependant avant toute autre : qui a parlé ? A table avec Playbook à l’heure de la parution de ces informations, un ministre s’esclaffait (un peu jaune) à la lecture des messages Whatsapp de ses collègues inondant l’écran de son téléphone. “Ils sont tous là : ‘C’pas moi ! C’pas moi !” se moquait-il, pas crédule pour un sou. Et le même de tenter d’expliquer ainsi la sortie du chef de l’Etat : “Tant que le président n’a pas décidé [s’il garde ou non Borne à Matignon], il va mettre de pression dans le tube”.


PPL LIOT EN COMMISSION


JOUR J, SUSPENSE MAXIMAL. Le cachet d’Euphytose Nuit avalé en douce vers 23 h n’y aura rien fait : impossible pour les addicts au #DirectAN, dont votre serviteur, de dormir cette nuit. Car, oui, c’est enfin ce matin que la proposition de loi Liot d’abrogation du report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans est examinée en commission des Affaires sociales. À partir de 9h30.


Le game. L’enjeu de cette première manche pour le camp présidentiel : faire en sorte que le texte ressorte aussi plat et vidé de sa substance que possible.


La compo. Précisément 72 députés siègent en commission des Affaires sociales : 32 de la majorité, 19 Nupes, 11 RN, 8 LR et 2 Liot. Une douzaine de députés, absents, ont été remplacés à la dernière minute. Tous les groupes ont voulu être au complet pour gagner les votes.


Les remplaçants. Aurore Bergé, Sylvain Maillard et Jean-Paul Mattei ont imposé leur nom sur la feuille de match et pris le siège de trois des leurs. Mais les regards sont surtout tournés vers les députés LR, dont la présence sera décisive. Justement : le groupe a effectué deux changements qui ne doivent rien au hasard. Ce sont deux députées qui n’ont pas voté la motion de censure du gouvernement le 20 mars dernier qui ont été désignées. Ainsi, Anne-Laure Blin siégera à la place Thibault Bazin et Véronique Louwagie prendra celle de Justine Gruet, qui, elle, avait voté cette motion de censure).


Conclusion rassurée d’un cadre de Renaissance, au téléphone avec Playbook, hier : “On a au moins 5 LR avec nous !”. Dit autrement, une courte majorité — sur le papier — pour faire sauter l’article 1 de la proposition de loi, celui qui abroge la principale mesure de la réforme des retraites. Objectif : permettre, lorsque cet article sera réintroduit en vue de l’examen du texte en séance le 8 juin, de le faire rejeter au préalable par la présidente Yaël Braun-Pivet, au motif bien sûr de son irrecevabilité financière.


La Nupes et Liot veulent jouer en contre. En réponse à cela, les Liot et la gauche ont réfléchi à quelques subterfuges procéduraux, un sport très à la mode dans les couloirs de l’Assemblée ces temps-ci. Leur but à eux en commission pourrait être d’empêcher un vote sur l’ensemble de la PPL, pour que la version initiale du texte soit examinée en séance publique (avec l’article 1 donc), selon deux députés Nupes. Faites vos paris.


DARMANIN SUR LE CAILLOU


EN MÊME TEMPS. Après ses visites en décembre dernier et en mars, Gérald Darmanin est déjà de retour en Nouvelle-Calédonie à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 5 juin. Le sujet à discuter est toujours le même : l’avenir institutionnel de la collectivité d’outre-mer. Sa position, résumée lors de son passage du mois de mars : “garder la Calédonie dans la France” (après les trois référendums d’autodétermination qui ont débouché sur un non à l’indépendance), tout en accordant “une autonomie de plus en plus grande” à la collectivité.


Rêve de plan à trois. Mais c’est d’abord sur la forme que le ministre peut espérer faire un “super coup politique”, selon les mots d’un bon connaisseur du dossier. Va-t-il réussir, enfin, à réunir autour d’une même table l’Etat, les indépendantistes et non-indépendantistes ? Jusqu’ici, Darmanin, qui revendique de “donner du temps au temps”, n’est pas parvenu à organiser de réunion tripartite. Ni à Nouméa en décembre et en mars ni à Paris en avril lors de la visite des responsables calédoniens. Les représentants des deux camps ne se sont pas retrouvés officiellement ensemble dans la même pièce avec l’Etat depuis deux ans.


Faut que ça bouge. Darmanin semble, cette fois-ci, déterminé à accélérer le rythme des négos. D’abord parce que l’échéance des élections provinciales prévues en mai de l’an prochain approche à grands pas et que le sujet explosif du corps électoral, gelé depuis 1998 (seuls les Calédoniens qui peuvent prouver dix ans de résidence peuvent voter), n’est toujours pas réglé. Ensuite parce que le ministre veut pousser les acteurs politiques à ne pas rater l’opportunité qu’offre la réforme constitutionnelle envisagée par Emmanuel Macron pour faire évoluer les compétences de la Nouvelle-Calédonie.


Last but not least. Enfin, si Darmanin espère quelques progrès, c’est aussi qu’il prépare le terrain pour son patron. Une visite d’Emmanuel Macron sur l’archipel est envisagée pour juillet.


HATVP BIRTHDAY


DIX ANS. Déclarations de patrimoine, prévention des conflits d’intérêts, contrôle des reconversions des responsables publiques… La Haute autorité pour la transparence de la vie publique dévoile aujourd’hui son rapport d’activité annuel, qui s’annonce dense après une année 2022 riche en élections. L’occasion également de fêter ses dix ans d’existence, qui ne lui ont pas fait que des amis dans le monde politique.


Nos collègues de Paris Influence, dont les oreilles trainent dans les couloirs des ministères, ont entendu les grommellements de certains conseillers. Sous cape, ils critiquent le contrôle opéré par la HATVP sur les allers (et parfois retours) du public vers le privé. Cette contre-offensive des pantoufleurs, qui défendent au passage la richesse des expériences croisées, est d’autant plus aiguë que l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron a accompagné l’ouverture de la (haute) sphère publique à des profils issus des entreprises. Lisez notre article par ici, c’est cadeau.


J’assume. Dans un entretien exclusif à POLITICO, l’ancien président François Hollande, papa de la HATVP, égratigne ces personnalités qui voient le passage en cab comme un accélérateur de carrière et veulent ensuite sauter par-dessus le tourniquet vers le privé. “Bien sûr qu’entrer dans la vie politique, c’est une charge ! En termes d’horaire, de vie, et même de rémunération, contrairement à ce que l’on dit.” Inspirant, comme on dit sur TikTok.


PLAYBOOK EXPRESS


BARDELLA PLACE SES PIONS. Pierre-Romain Thionnet va faire son entrée au Conseil régional d’Île-de-France dans les prochains jours, a appris notre collègue Antoine Comte. Le président des jeunes du Rassemblement national (RNJ) de 29 ans siègera pour la première fois lors de la séance plénière de juillet et prendra la suite du député démissionnaire de l’Oise Philippe Balard. Le plus proche conseiller de Jordan Bardella sera observé de près en interne. Certains cadres du parti accusent l’ex du syndicat étudiant La Cocarde d’encore radicaliser la ligne politique de son patron, et militent pour que Thionnet ne figure pas sur la liste du RN aux européennes.


SUS AUX NORMES. Emmanuel Macron avait plaidé mi-mai en faveur d’une “pause réglementaire européenne” ; Bruno Le Maire n’aura pas tardé à embrayer. Il a déclaré lors de l’inauguration d’une usine flambant neuve de batteries à Douvrin hier que Bruxelles devrait “peut-être” oublier ses nouvelles règles sur les émissions des véhicules (les normes Euro 7). Pourquoi ? Celles-ci vont “coûter de l’argent inutile à nos constructeurs automobiles, pour consacrer le même argent à accélérer sur le véhicule électrique”. Un commentaire qui lui a valu le rare soutien du ministre italien des Transports Matteo Salvini.


Piano, piano. Chez Clément Beaune, on se montre pourtant plus prudent sur le sujet. “Il ne s’agit pas d’abandonner Euro 7, il s’agit de ne pas donner deux règles contradictoires entre le tout électrique en 2035 et une norme intermédiaire différente,” temporisait hier un conseiller du ministère des Transports auprès de mon collègue Giorgio Leali. Pour mémoire, la France et sept autres pays avaient demandé à Bruxelles de repousser l’entrée en vigueur des nouvelles règles, mais n’étaient jamais allés jusqu’à proposer de s’en débarrasser.


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DIPLO FOCUS


MACRON A L’EST. Le chef de l’Etat s’envole ce matin pour un voyage de deux jours qui l’emmènera à Bratislava en Slovaquie, puis à Chisinau en Moldavie pour le second sommet de la Communauté politique européenne.


A Bratislava, le président est attendu au sommet GLOBSEC 2023 qui réunit militaires, experts de think tanks et diplomates d’Europe centrale dans un grand hôtel au bord du Danube. Selon l’Élysée, a soufflé à Playbook notre collègue Clea Caulcutt, Emmanuel Macron devrait évoquer en filigrane la question “complexe” de la relation entre l’Ukraine et l’Otan. C’est le sujet de conversation sur place, alors qu’un sommet de l’organisation se profile en juillet. Lire l’article de Lili Bayer pour comprendre le lobbying des Ukrainiens pour rejoindre l’alliance (en anglais).


MERCATO. Celui qui aura la lourde tâche d’être aux commandes de l’ambassade de France à Kiev s’appelle Gaël Veyssière, a appris mon collègue Paul de Villepin auprès de plusieurs diplomates. Actuel ambassadeur en Croatie, il remplacera dans les prochaines semaines Etienne de Poncins dont nous vous annoncions le départ la semaine dernière. Issu du Quai d’Orsay, Gaël Veyssière a officié comme dircab des ministres des Affaires européennes, Marielle de Sarnez, Nathalie Loiseau et Amélie de Montchalin.


AUSSI À L’AGENDA


Emmanuel Macron se rend en Slovaquie pour les trente ans de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. Il s’entretient à 11 h 10 avec Zuzana Čaputová, présidente de la République slovaque. Les deux dirigeants donnent une conférence de presse conjointe à 11 h 30. Le chef de l’Etat déjeune à 12 h 15 avec des intellectuels et des représentants de la société civile slovaques. Il participe ensuite au Sommet GLOBSEC 2023 où il prononce à 13 h 45 le discours de clôture et échange avec la salle. Il enchaîne les entretiens : à 15 heures avec Edi Rama, Premier ministre de la République d’Albanie, à 16 h 10 avec Dimitar Kovačesvki, Premier ministre de la République de Macédoine du Nord, à 16 h 50 avec Petr Fiala, Premier ministre de la République tchèque et à 17 h 30 avec L’udovít Ódor, Premier ministre de la République slovaque. Il dîne à 19 heures avec Zuzana Čaputová.


Elisabeth Borne s’entretient à 9 heures avec Olivier Véran, à 9h45 avec Franck Riester et à 12 heures avec Charlotte Caubel. Elle préside à 17 heures une réunion de ministres sur la planification écologique, dédiée à la thématique de la forêt.


Bruno Le Maire participe à 9h45 à une réunion avec des promoteurs immobiliers, en présence d’Olivier Klein. Il reçoit à 11 heures Son Excellence Ali bin Ahmed Al-Kuwari, ministre des Finances du Qatar. Il déjeune avec une trentaine de parlementaires et s’entretient à 16h15 avec Régis Simard, président en charge des chaînes d’approvisionnement mondiales de GSK, et Thibault Desmarest, président de GSK France. Roland Lescure prononce un discours à 8h30 pour l’ouverture du Sommet restructuration et transformation de l’association du retournement d’entreprises. Hervé Berville participe à 9h30 à une réunion avec la Direction générale des affaires maritimes, de la pêche et de l’aquaculture. Il s’entretient à 12h30 Frédéric Moncany de Saint Agnan et François Lambert, respectivement président et directeur général de l’École Nationale Supérieure Maritime.


Assemblée nationale : Yaël Braun-Pivet s’entretient avec Jean-Pierre Raffarin puis avec Aurore Bergé.


En séance publique à 15 heures et 21h30 suite de l’examen du projet de loi de programmation militaire et examen d’une proposition de loi maintenant provisoirement un dispositif de plafonnement de revalorisation de la variation annuelle des indices locatifs.


La commission des Affaires sociales examine à 9h30 la PPL Liot portant sur l’abrogation de la réforme des retraites. La commission des Finances reçoit à 9 heures, 17h15 et 21 heures Jean-Christophe Combe, Christophe Bechu, Hervé Berville et Agnès Pannier Runacher pour une discussion sur l’exécution budgétaire. La commission des Affaires étrangères reçoit à 9 heures Catherine MacGregor, DG d’Engie pour une discussion sur l’exécution budgétaire. La mission d’information sur l’avenir de l’audiovisuel public auditionne à 15 heures Christophe Baldelli, PDG de Public Sénat, et Guillaume Pfister, secrétaire général.


Sénat : en séance publique à 15 heures, questions au gouvernement, à 16h30 et le soir, débat sur l’application des lois, débat sur la gestion des déchets outre-mer et proposition de résolution proposant au gouvernement de renforcer l’accès aux services publics.


La commission des Affaires économiques auditionne à 18 heures Bruno Le Maire et Renaud Lescure sur le projet de loi “Industrie verte”. La commission d’enquête pénurie de médicament auditionne Agnès Pannier-Runacher à 13h30. La commission des Affaires économiques auditionne à 10h15 Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. La commission des Affaires étrangères auditionne à 9h30 l’Amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la marine, à 11 heures le Général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de terre et à 16h30 le Général Stéphane Mille, chef d’état-major de l’armée de l’air et de l’espace.


Nupes : “Rassemblement contre la réforme des retraites et les manœuvres des macronistes” à 13h au Métro Invalides à Paris.


PCF : déplacement de Fabien Roussel à Leffrinckoucke pour soutenir les salariés de Valdunes.


MATINALES


7h30. Public Sénat : Jacqueline Eustache-Brinio, sénatrice LR du Val-d’Oise.


7 h 40. France 2 : Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports… RTL : Jordan Bardella, président du RN … RMC : Me Sylvain Cormier, avocat de la famille Colonna.


7h45. Radio J : David Lisnard, maire LR de Cannes.


7h50. France Inter : Pierre Servent, spécialiste des questions de défense … France Info : Jean Hornain, DG Citéo.


8h00. Public Sénat : Olivier Marleix, président du groupe LR à l’Assemblée nationale.


8h15. Europe 1 : Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse … CNEWS : Marion Maréchal, vice-présidente Reconquête … France 2 : Gilles Moretton, président FFT … Sud Radio : Eric Woerth, député Renaissance de l’Oise … Radio Classique : Anne-Charlène Bezzina, constitutionnaliste … BFM Business : Yann Vincent, président d’Automotive Cells Company.


8h20. France Inter : Bruno Le Maire, ministre de l’Economie … RFI : Danièle Obono, députée LFI de Paris.


8 h 30. France Info : Xavier Bertrand, président de la région Hauts de France … BFMTV/RMC : Eric Coquerel, député LFI de Seine-Saint-Denis … LCI : Alain Bauer, criminologue.


CARNET


AUJOURD’HUI DANS PARIS INFLUENCE : HATVP Birthday ! Dix ans de lutte pour la transparence et contre les conflits d’intérêts : pour le meilleur ? … Medef : premier tour de chauffe avant le débat TV… Euro 7 en sursis, Total au tribunal. C’est à 7 h 30 pour nos abonnés POLITICO Pro.


BIENVENUE à Morning Central Banker, la nouvelle newsletter sur les banques centrales de POLITICO. Faites connaissance avec la petite dernière ici.


ANNIVERSAIRES : Frédéric Marchand, sénateur RDPI du Nord … Jérôme Bascher, sénateur LR de l’Oise … Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef … Hervé Gaymard, président LR du conseil départemental de Savoie … David Lappartient, président du conseil départemental du Morbihan … Joris Hébrard, député RN du Vaucluse.


Un grand merci à : Clea Caulcutt, Antoine Comte, Giorgio Leali, Paul de Villepin, nos éditrices Zoé Courtois et Pauline de Saint Remy, Martin Lagrave pour la veille et Dato Parulava pour la mise en ligne.


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